SYNOPSIS
Quand on ne se sent pas bien, il y a quelque chose d’écœurant dans le bleu du ciel,
dans le bonheur des autres...
ÉNONCÉ
Le bleu du ciel est un film sans acteur, tourné intégralement à l’intérieur de l’appartement bruxellois que j’habitais à l’époque de sa création; sans acteur, mais non sans personnage, puisque chaque plan adopte le point de vue du narrateur. Il s’agit de l’expression de l’amertume et du malaise de quelqu’un qui se sent exclu, qui ne peut qu’entrevoir, depuis une périphérie claustrophobique, la sérénité présumée qu’il ne peut lui-même éprouver concrètement. Le projet, d’approche résolument minimaliste, explore des procédés qui referont surface dans des travaux ultérieurs : en dépit de la durée succincte de l’œuvre, les plans ont été colligés sur une période assez longue, au gré des conditions recherchées; le montage fut une démarche tendant volontairement vers le recours à une quantité restreinte de composantes, une recherche d’expressivité et de pertinence à travers l’ordonnancement soigné des images, de la voix hors champ, du bruitage et de la musique.
FICHE TECHNIQUE
2017—2018 • Court métrage expérimental • 01:30 •
Vidéo pleine HD • Couleur • 1.78 : 1 • Français
GÉNÉRIQUE
Scénarisation, réalisation, photographie, montage, conception sonore, production : Marco Joubert
Narration : Benoit Racette