SYNOPSIS

Hélène s’affaire à vider le contenu de son logis. Elle procède avec élégance, méticulosité; sa notion toute personnelle du beau s’immisce dans l’accomplissement de cette tâche. Elle a fini par apprivoiser sa solitude, mais les objets qui l’entourent éveillent des souvenirs, ramènent un passé fortuit : cette enfant qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir aimer, cet amant qu’elle n’aurait jamais cru devoir trouver. La nature inconciliable de cet amour dédoublé constitue à la fois le carcan et l’exutoire de sa mémoire. Même après tant d’années, il en est toujours ainsi : elle demeure hantée, écartelée, irrémissiblement.

ÉNONCÉ

La solitude et la perspective de la mort — des thèmes récurrents dans mon travail — sont au coeur de La femme écartelée. Et comme pour la vaste majorité de mes projets de films, les dialogues, ici aussi, sont à toutes fins pratiques absents. Le silence, les bruits ambiants, la musique et les voix hors-champ deviennent des outils permettant l’accès aux pensées et aux préoccupations les plus intimes de la protagoniste. Donner à voir de près le dilemme de cette dame âgée, jusqu’à sa conclusion, se veut une invitation à l’introspection; une occasion de (ré)évaluer nos propres choix, nos propres priorités, et de revisiter notre propre paysage émotionnel.

FICHE TECHNIQUE

2018—2019 • Court métrage de fiction • 20:00 •

Vidéo pleine HD • Couleur • 1.66 : 1 • Français + anglais

GÉNÉRIQUE

Scénarisation : Geneviève Guernier et Marco Joubert

Réalisation, photographie, montage, conception sonore, production : Marco Joubert

Aide à la production : Geneviève Guernier

Assistance technique et aide à la réalisation : Matthew Powell

Assistance technique additionnelle : William McQuarrie

Interprétation : Marie Tifo, Pierre Curzi, Myriam Herman, Steve Pilarezik,

Geneviève Guernier, Sienna Kuiper et Axelle Roy-Beaulieu

LIEN DE VISIONNEMENT

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